Les charges liées au chauffage représentent presque 10% du budget des ménages français avec une tendance à la hausse ces dernières années, notamment due à l’augmentation du prix des énergies. Des économies d’énergie importantes peuvent toutefois être réalisées en fournissant peu d’efforts, offrant un double dividende, budgétaire et environnemental.
En novembre 2018, un sondage Eni-Ifop révélait que la température intérieure idéale pour les français était de 20,2°, soit 1,2° de plus que la température prescrite par les pouvoirs publics. L’article R241-26 du Code de l’environnement dispose en effet que les locaux d’habitation, de bureaux, d’enseignement ou recevant du public ne doivent pas être chauffés au-delà de 19°. Y est également définie la température minimale à respecter pour les logements construits après 2001: 18°. Un juge du tribunal d’instance peut prononcer des sanctions en cas de surchauffe ou de sous-chauffe.
Cette fourchette de températures est principalement estimée au regard de considérations médicales. Un logement trop chauffé peut, en asséchant les muqueuses, obscurcir les voies ORL et gêner la circulation sanguine. Les médecins recommandent ainsi une température de 18° dans le salon et les chambres et des températures un peu plus élevées dans les autres pièces comme la salle de bain, où la température recommandée est de 22°.
Les préconisations de l’ADEME sont semblables: le bras droit du ministère de l’environnement recommande également 19° de température moyenne dans un logement, ainsi qu’un réduit de nuit autour de 16° (sauf pour les chambres de nourrissons, où la température ne doit pas être inférieure à 18°).
Dans les faits, beaucoup de logements sont chauffés à des températures supérieures à ces seuils, en particulier dans les bâtiments à chauffage collectif où les habitants ne peuvent régler eux-mêmes la température. En moyenne par exemple, les bâtiments analysés par Homeys sont chauffés à 20,7° et un quart le sont à plus de 22°.
Il semble ainsi qu’une part significative des efforts attendus du secteur du bâtiment en matière de transition écologique - réduction de 28% de la consommation d’énergie et de 30% des émissions de GES par rapport à leur niveau de 1990 d’ici 2030 - peut être obtenue via une simple réduction du chauffage. L’ADEME estime par ailleurs que la réduction d’1° du chauffage permet d’économiser 7% sur sa facture énergétique. Des économies conséquentes, en particulier à l’échelle d’un parc immobilier, peuvent alors être réalisées et provisionnées avant d’entreprendre des travaux de rénovation, offrant déjà une réduction significative de la consommation d’énergie.
Le suivi des données de température intérieure est un élément fondamental dans l’amélioration des réglages du chauffage collectif. Cette information - que l’on peut relever avec des capteurs connectés - permet d’identifier les problèmes de surchauffe et de sous chauffe mais aussi de repérer les différences de température entre les étages (équilibrage), la mauvaise tenue du chauffage aux évolutions de température extérieure (courbe de chauffe) ou bien l’absence de réduit de nuit. Optimiser le réglage de ces indicateurs c’est réduire sa consommation énergétique via un meilleur réglage des systèmes de chauffage.
Le traitement de données à grande échelle permet par ailleurs de caractériser thermiquement les bâtiments et ainsi de piloter et simuler la consommation sur une saison de chauffe en fonction de différents paramètres, tels que la rigueur de l’hiver et le réglage du système de chauffage choisi.
En accompagnant ses clients vers un meilleur réglage des systèmes de chauffage et un suivi plus régulier de leur chaudière, Homeys permet de réaliser des économies d’énergie moyennes de 20%.