Dans les immeubles équipés de chauffage collectif, il est possible de réduire la précarité énergétique en suivant la consommation d’énergie qui représente près de 60% des charges totales. Les bailleurs et les syndics sont les acteurs clés de la lutte contre la précarité énergétique et on vous dit pourquoi.
En effet, dans les appartements équipés de chauffage collectif, les ménages n'ont pas la main sur le chauffage et pourtant les charges collectives dépendent des dépenses énergétiques. Chez Homeys, on observe que plus de 50% des logements sont surchauffés (au-delà de 22 C°) occasionnant une facture énergétique trop élevée.
Depuis la Loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, une définition de la précarité énergétique a émergé. Ainsi, la loi considère qu’ « est en situation de précarité énergétique une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat ».
On retiendra qu’un ménage est en situation de précarité énergétique s’il consacre plus de 10 % de ses revenus aux dépenses d’énergie dans le logement. Cela représente près de 14 % des ménages au niveau national. Une étude de l’ADEME datant de 2008 montrait que près de 5 millions des ménages les plus modestes consacrent environ 15 % de leurs revenus aux dépenses énergétiques. A l’inverse, chez les plus aisés, ce chiffre ne s’élève qu’à 6%.
Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec la mauvaise qualité thermique du parc immobilier français. En effet, près des 3/4 de ce parc se situent dans les classes D ou inférieures ce qui correspond à des consommation de plus de 150 kWh/m² par an.
Or, si les ménages ont des charges élevées, le risque d’incapacité à payer leurs charges devient élevé ce qui constitue un problème majeur pour les gestionnaires des immeubles.
Dans le cas où le bouclier tarifaire sur le gaz n’est plus déployé, d’importantes répercussions sur les ménages mais aussi sur les bailleurs et syndics pourraient subvenir.
En cas de levée du bouclier tarifaire sur le gaz, les ménages seraient confrontés directement à la hausse des prix du gaz ce qui aurait pour conséquence d’engendrer une hausse importante du nombre d’impayés.
Cependant, comme les charges collectives représentent près de 60% des charges totales dans les logements collectifs, c’est alors le gestionnaire de l’immeuble qui est directement impacté car c’est autant d’argent qui ne permet plus de subvenir à la nécessité d’entretien et de rénovation du bien immobilier.
S’en suit donc une spirale infernale d’impayés et de dégradations successives au gré du temps qui rompt le contact entre les locataires et les bailleurs ou les syndics.
Pour éviter ce cercle vicieux d’impayé et de dégradation du bâtiment et du matériel, des solutions simples, comme Homeys, permettent de configurer des alertes en cas de dérive de la température de chauffe.
En conclusion, la mise en place du suivi de consommation de gaz proposé par Homeys permet d’assurer une meilleure gestion des logements équipés de chauffage collectif.