Les enjeux environnementaux sont plus que jamais au cœur des préoccupations des Français. L’un de ces principaux enjeux concerne le parc immobilier français et sa performance énergétique. La performance énergétique d’un bâtiment, c’est la quantité d’énergie nécessaire, consommée ou estimée, pour le fonctionnement d’un bâtiment. Cette estimation est standardisée et inclut le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, le système de ventilation, l’éclairage et le système de refroidissement. Ainsi, elle est calculée en tenant compte d’autres facteurs tels que l’ensoleillement, la situation géographique et la localisation, l’isolation, si le bâtiment est équipé de moyens de production d’énergie ou non. Voici un tour d’horizon du parc immobilier du point de vue énergétique.
C’est à l’heure actuelle la méthode de référence pour évaluer l’efficacité en termes de consommations du logement. Le DPE est en proie à des changements majeurs.
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) d’un bâtiment est composé de deux étiquettes. La première, l’étiquette énergie renseigne sur la consommation primaire d’énergie, et la seconde, l’étiquette climat, sur les émissions de gaz à effet de serre. On retrouve sur ces étiquettes 7 classes de A à G, A étant la meilleure note de performance et G la moins bonne. C’est un diagnostic obligatoire pour tous les bâtiments : il se transmet lors de la vente d’un bien et doit rester à la disposition des locataires pendant la durée de la location. Sa durée de validité est de 10 ans. Toutefois, même si ses modalités d’établissement sont réglementées, elles comportent certaines zones d’ombres qui demandent à être éclaircies.
Actuellement, le DPE n’a qu’une valeur informative : c’est pour cette raison que le gouvernement souhaite le fiabiliser et le rendre opposable dès 2021. De plus, pour renforcer son statut et sa fiabilité, les modalités d’établissement vont être formalisées et clarifiées. Le problème, c’est qu’en fonction du diagnostiqueur, les quantités d’énergie et les méthodes de calcul peuvent être différentes, ce qui ne permet pas de renseigner correctement sur les consommations du logement. Par exemple, le comportement de l’occupant est pris en compte dans les calculs des consommations : en réalité, ces données sont erronées puisqu’elles ne renseignent pas sur les besoins réels en énergie du bâtiment. Les factures ne pourront plus servir de base dans l’établissement des estimations car elles diffèrent selon le fournisseur d’énergie, qui lui-même proposera des prix de kilowattheure plus ou moins compétitifs. C’est notamment le cas pour Total Spring qui propose jusqu’à 10% de remise sur le tarif réglementé. Pour en savoir plus sur leurs offres, rendez-vous sur leur site.
Le but du DPE c’est également de pouvoir fournir des recommandations aux propriétaires et locataires pour améliorer la performance énergétique et optimiser ses consommations. Il deviendra donc un document de référence avec une véritable valeur.
L’amélioration de la performance énergétique passe par la révision des éléments consommant le plus d’énergie primaire dans le bâtiment. Quels sont-ils et à quelles normes sont-ils soumis?
Par définition, les logements passifs sont ceux qui ont la meilleure performance énergétique. Ils sont dotés d’une isolation optimale avec des matériaux durables, innovants, une bonne ventilation et de ce fait, ils n’ont besoin d’aucun moyen de chauffage ni de système de refroidissement. De plus, avec de grandes ouvertures sur l’extérieur et une exposition réfléchie, l’habitation bénéficie d’un maximum d’éclairage naturel et des économies sont réalisées sur la consommation d’électricité.
De plus, la très bonne performance énergétique d’un bien fait naturellement augmenter sa valeur.
Pour connaître la performance énergétique d’un bâtiment, il faut le faire auditer. On obtient ensuite le DPE, le diagnostic de performance énergétique.
Dans le cadre de la transition énergétique et la réduction des dépenses énergétiques, le gouvernement a mis en place en la RT 2012, résultante du Grenelle de l’Environnement. Cette loi pour la réglementation thermique impose notamment aux nouvelles constructions une certaine épaisseur d’isolant, de grandes ouvertures sur l’extérieur pour laisser pénétrer la lumière du jour, l’installation d’un système de chauffage et de production d’eau chaude dernière génération, peu énergivore, une bonne ventilation. Dans le cadre de la rénovation énergétique d’un bien, les prestataires ont l’obligation de s’y conformer. De plus, il est possible d’obtenir des aides de l’État, à condition de faire appel à une entreprise de rénovation possédant le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Pour un propriétaire bailleur, rénover son bien est un investissement très rentable puisqu’il fera significativement augmenter sa valeur. Le futur occupant verra son confort de vie nettement amélioré et les risques de défaillances du logement et de ses appareils diminués. Par ailleurs, afin de prévenir les risques locatifs, le propriétaire doit assurer son logement. Son cas étant particulier, pour choisir le meilleur contrat y correspondant, il est impératif de comparer en amont. Cela permet également d’éviter les doublons de contrats.
Le gouvernement prévoit ainsi, pour renforcer la diminution des dépenses en énergie à tous les niveaux, de mettre en place l’ambitieuse RE 2020. Cette mesure pour la Réglementation Environnementale souhaite faire de la maison énergie positive (c’est à dire produisant plus d’énergie qu’elle n’en consomme) la nouvelle norme dans le bâtiment et ainsi réduire de 50% l’empreinte carbone des constructions. Le comptage énergétique reste toujours de mise pour améliorer la manière de consommer de chaque acteur et trouver les meilleures solutions dans l’augmentation de la performance énergétique.